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Gegrüsst seist du Maria

13 janvier 2010

La Bible d'Allioli

Joseph_Franz_von_AllioliJoseph Franz von Allioli fut l'auteur d'une traduction de la Bible en langue allemande. Cette traduction obtint une renommée encore jamais atteinte au sein de l'espace catholique germanophone et fut également connue pour son excellence au sein de toute l'Eglise catholique.
Encore aujourd'hui, cette Bible n'a rien perdu de sa popularité et reste très chère à de nombreuses personnes qui aiment lire les saintes Ecritures et tout particulièrement à ceux qui restent attachés à la force et à la puissance du texte de la Vulgate.

Joseph Franz vont Allioli naquit le 10 Août 1793 à Sulzbach, en Bavière. Il étudia à l'université de Landshut où il fut l'élève du théologien et futur évêque de Regensburg, Johann Michael Sailer. Celui-ci lui communiqua son amour pour l'Ecriture sainte. Il parfit également ses études à Vienne, Rome et Paris. En 1921, il fut chargé de cours à l'université de Landshut où il enseigna les langues orientales, l'exégèse et l'archéologie biblique. A partir de 1826 il enseigna à l'université de Munich. En 1830, il devint membre de l'Académie ainsi que recteur de l'université mais peu de temps après il fut contraint de suspendre son enseignement pour cause de problèmes de santé. On le nomma par la suite Prévôt de chapitre cathédrale (Domprobst) à Augsburg. Il mourut le 22 mai 1873.
Pour mener à bien son oeuvre de traduction. Franz von Allioli mit toujours un point d'honneur à travailler en lien étroit avec les autorités ecclésiastiques ainsi que de suivre les exigences de l'Eglise pour tout travail de traduction des Ecritures saintes. La traduction que fit Allioli repose  tout d'abord sur le texte latin de la Vulgate mais en gardant à l'arrière plan un regard sur les textes hébreux et grecs. C'est la première Bible en langue allemande qui obtint une approbation papale. En tout, cette traduction obtint douze approbations de la part du Siège apostolique, la première datant du 11 mai 1830 et la douzième du 5 juin 1837. On peut ainsi y lire que cette traduction est en parfait accord avec l'authentique texte latin de la Vulgate ( "...daß sie vollkommen mit der alten authentischen, lateinischen Vulgata übereinstimme, nichts in sich enthält, was ein kirchliches Verbot sammt Tadel nach sich ziehen könnte, so erlauben Seine Heiligkeit die Publikation der angeführten Bücher..."). Cette Bible connut de nombreuses éditions tout au long du XIXème siècle sans avoir subit changement. Pourtant, vers la fin du XIXème siècle, le besoin se fit sentir de retravailler et de réadapter quelque peu la traduction d'Allioli. Or, la traduction d'Allioli, ayant été honorée par une approbation du saint Siège, ne pouvait être retouchée sans l'accord de l'Eglise. Finalement, le Pape Léon XIII donna son accord en 1894 et nomma comme censeur le cardinal Steinhuber. Avec lui, ce fut le théologien Augustin Arndt qui mena à bien ce travail de révision. Arndt_Augustin_small
Augustin Arndt ( voir photographie d'époque à droite) naquit de parents protestants le 22 Juillet 1851 à Berlin. Il se convertit à l'age de 23 ans au catholicisme et entra en 1875 dans l'ordre jésuite. De 1885 à 1888 ainsi que de 1892 à 1895 il fut professeur de théologie à Krakau puis travailla pour un hebdomadaire catholique à Breslau. Il mourut à Bucarest le 21 Juillet 1925. De cette révision qui se termina en 1899 et qui resta somme toute légère, le cardinal Steinhuber expliqua qu'elle ne se limite pas à rendre fidèlement et clairement le texte de la Vulgate mais, bien plus, elle le rend en un allemand plus pur et agréable que les traductions précédentes (..."unter Beibehaltung und Wahrung der bisherigen einfachwürdigen Sprache nicht nur,  dem Sinne der Vulgata ganz genau folgend, treu und deutlich ist, sondern überdies auch im deutschen Ausdruck reiner und gefälliger ist als ihre Vorgängerinnen").

Durant la seconde guerre, la maison d'édition alsacienne Alsatia imprima en 1942 un nouveau testament de la traduction d'Allioli "suivant la tradition rhénane" ( "an die oberrheinische Sprachtradition anknüpft"), peut-on lire dans la préface.
Cette préface nous rapporte  également que la traduction biblique d'Allioli  est la seule qui ait vraiment pénétrée au sein des peuples catholiques de langue allemande de telle sorte que celle-ci leur vient spontanément à l'oreille.

Voici un extrait de cette préface:
"Joseph Franz von Allioli hat sein Bibelwerk geschaffen auf Anregung des grossen Bischofs Johann Michael von Sailer ; es ist erwachsen in dem zweiten Frühling der deutschen Sprache , der ihr im Anfang des vorigen Jahrhunderts geschenkt wurde. Man kann ohne Übertreibung sagen, dass die Bibelübersetzung von Allioli die einzige ist, die dem katholischem Teil des deutschen Volkes wirklich ins Ohr gegangen ist, und das ist darum ihr entscheidender Vorzug, weil "der Glaube aus dem Hören kommt" (Brief an die Römer 10,17)."






 

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22 décembre 2009

Weihnachtslied

crechevivante

Es kam die gnadenvolle Nacht:
Wie leuchtete des Mondes Pracht!
Wie freute sich der Engel Schar,
das Jesus Christ geboren war!

Wie staunten, beteten an,
das sie den Sohn in Windeln sahn!
Wie jauchzt' und sang ihr strahlend Heer:
Gott hoch im Himmel, Gott sei Ehr!

Und Friede herrsch und Seligkeit
herrsch auf der Erde weit und breit!
Gott freu sich der Menschen!
Sei ihr Gott, das sich sein alles freu'!

Auf hellen Wolken sangen so
die Engel Gottes himmlischfroh:
Geboren ist und menschlich weint
der Engel Herr, der Menschenfreund!

Die Hirten hatten sie erblickt,
gehört sie, zitternd und entzückt,
sie staunen, beten an, und geh'n,
in Windeln Gottes Sohn zu seh'n;

und suchen eilend überall,
und finden endlich ihn, im Stall,
und stellen freudenvoll, geschwind
sich um die Mutter und das Kind.

Und wer das holde Knäblein sah,
war froh und sprach: der Herr ist da!
Es kommt sein gnadenvolles Reich!
Welch Kind ist diesem Kinde gleich?

O, wie viel Licht und Gnade gab
mit Ihm Gott in die Welt herab!
O, wie uns unser Vater liebt,
dass Er den liebsten Sohn uns gibt!

Ja, Gott Lieb' ist unumschränkt;
ein Gott der Seinen Sohn uns schenkt,
schenkt alles, was uns heilsam ist
schenkt alles uns durch Jesum Christ!



Johann Michael Sailer

30 mars 2009

Sire

9782253062332FS     Une nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims. Mais la France endormie n'a rien su de l'équipée qui, depuis l'Atlantique, l'a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignements généraux que le ministre de l'Intérieur a mis à ses trousses.
Jean Raspail nous offre un livre magnifique qui nous rend la monarchie proche et familière, où la seule digne de ce nom est celle de droit divin!

28 mars 2009

Mensonge des médias

"Oui ou non le préservatif aggrave-t-il le problème du SIDA ? Puisque c'est cette phrase qui a été reprise partout, et que tout le reste a été oublié, je voudrais (re)montrer qu'elle est tout simplement vraie. J'examinerai d'abord sa vérité au plan individuel, puis sa portée à l'échelle des populations et enfin sa réalité pour ce qui est de l'épidémie planétaire.

À première vue, on peut penser que le préservatif est efficace pour une personne ne voulant pas devenir séropositive ou ne voulant pas transmettre sa maladie ; je pense en particulier aux couples où l'une des personne est séropositive, et je ne parlerai pas de ce cas en particulier. On peut en effet sans doute démontrer que plus de gens auraient le SIDA aujourd'hui sans le préservatif, dans le climat de laisser-faire sexuel qui est quasiment mondial. Mais on peut encore plus facilement prouver qu'en respectant la morale sexuelle de la loi naturelle, au moins de temps en temps, nul n'est besoin de préservatif.

Cependant, admettons que pour une personne donnée qui décide d'avoir des relations avec une autre personne dont elle ne sait rien, le préservatif soit un pis aller. Pourtant celui-ci n'est efficace qu'à 85% comme contraceptif chez ceux qui l'utilisent systématiquement, et la plupart des méta-analyses indiquent que son efficacité contre le VIH est de l'ordre de 80 à 90 %. Cela signifie que pour 100 personnes qui utilisent systématique un préservatif, entre 10 et 20 seront malgré tout contaminées. C'est moins efficace que les méthodes de régulation naturelle des naissances. Pourtant on nous rabâche à longueur de temps que celles-ci ne sont pas fiables, à tel point qu'elles ont été surnommées "roulette vaticane".

Pourtant une sérieuse étude a montré que la méthode symptothermique est fiable à 99,4% sur une durée d'un an pour les femmes ayant respecté scrupuleusement tous les critères, et un taux de 98,2% en moyenne lors de cette étude [1]. En "utilisation parfaite", le préservatif est supposé être fiable à 98% (85% en utilisation normale), tout comme la méthode symptothermique selon le chiffre retenu par l'OMS [2]. Va-t-on pouvoir nous expliquer pourquoi le "risque" d'avoir un enfant dans 2% des cas est jugé inacceptable, alors même qu'on juge tout à fait supportable le risque de contamination par le virus du SIDA dans les mêmes proportions ? Si on ne fait pas confiance à une méthode de régulation naturelle des naissances, il est surréaliste de faire confiance au préservatif."

Lien : ici
Ces positions sont soutenu par nombres d'études scientifiques sérieuses. On peut citer le Docteur Jean-Pierre Dickès interrogé par lci:
"Le préservatif donne une fausse sécurité aux gens. Ils pensent qu'avec les préservatifs ils peuvent aller à droite et à gauche et cela sans danger. Mais c'est faux, selon un rapport de l'Académie francaise de médecine, 4% des personnes qui utilisent les préservatifs sont destinées à être infectées par le sida. C'est monstrueux de laisser faire ça. Le taux d'échec de cette technique est élevé et pourtant on continue d'en faire sa promotion."

Sur le sujet on pourra également lire avec intérêt un document de la sacrée congrégation pour la famille.



26 mars 2009

Sinite parvulos venire ad me

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       "Le désespoir érigé en philosophie ne permet pas de vivre, parce qu'il ouvre une rupture dans la transmission, et transforme en zombis les générations suivantes. Lorsque l'enfant, qui parle à temps et à contretemps, demande à quoi sert la vie, alors nos contemporains rougissent de confusion et d'effroi. On ne recule pas devant la question d'un enfant." (Chantal Delsol)

                  

 

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20 mars 2009

Face à la malhonnêteté des procédés médiatiques

Face à la malhonnêteté des procédés médiatiques et à l'incroyable déchainement ces derniers jours à l'encontre du Pape,  il est urgent de rappeler ce qu'a vraiment dit le Pape.

                Question - Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?

            Benoît XVI - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément l'Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n'y met pas l'âme, si les Africains ne s'entraident pas, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème.

La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un avec l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent.

Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Église, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font
".

                  



21 février 2009

Face à la tempête médiatique de ces dernières

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Face à la tempête médiatique de ces dernières semaines, une pétition a été lancée.
Montrons notre fidélité au Pape.

5 février 2009

Chapelet pour la conversion des musulmans



Sur les gros grains, une fois :

Par les plaies de Jésus et les larmes de sa Sainte Mère.

Sur les petits grains, 10 fois :

Doux Père, faites leur connaître votre Fils.

Jésus : Récitez ce chapelet, chaque jour, et même plusieurs fois par jour. Répandez-le autour de vous ! Qu'il se dise en France, en Europe et dans tout le monde catholique, afin que les Musulmans osent enfin enfreindre les interdictions qui les empêchent de pénétrer dans mes églises. Priez, intercédez par ces mots si simples. Vos coeurs s'empliront de compassion pour eux qui ne connaissent ni Mes Consolations, ni celles de Ma Sainte Mère, ni celles de Mon Père plus Aimant qu'aimant, plus Miséricordieux que la miséricorde elle-même, plus Doux que toute douceur, plus Beau que toute beauté, plus Souffrant de leur éloignement que toute l'humanité souffrante !
Oh, que cette compassion soit plus grande que vos peurs ou vos jugements !




25 octobre 2008

Science ou croyance ?

   

Pour expliquer l'origine de l'homme et l'histoire des êtres vivants, la communauté scientifique se réfère toujours aux théories évolutionnistes. Pourtant, les errements de la Paléontologie et les récentes découvertes de la biologie moléculaire nous forcent à reconsidérer la question en rappelant que l'évolutionnisme reste une "théorie" darwinienne parmi d'autres...

Si le darwinisme et ses avatars conservent malgré tout leurs fidèles champions, c’est qu’ils constituent la caution d’allure scientifique de certaines idéologies. Ainsi l’évolutionnisme apparaît-il comme le support nécessaire de tout matérialisme, de toute doctrine visant à nier Dieu et sa création.

A lire sur le sujet:

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23 septembre 2008

Europa






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    Europa ist auf der Pilgerschaft geboren, und das Christentum ist seine Muttersprache.

                                Johann Wolfgang von Goethe


16 juillet 2008

A méditer...

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    Histoire du IVème siècle. Lutte entre le christianisme et le paganisme. Et surtout, lutte inexpiable des sectes chrétiennes entre elles. Comme tout cela était vivant ! Bienheureux ces mortels qui luttaient pour leurs dieux ! Aujourd'hui, nous n'en sommes plus à choisir entre les dieux ; une seule question se pose, plus simple et plus tragique que toutes ces batailles de dieux : il s'agit de savoir s'il reste dans l'homme assez de substance pour qu'un Dieu, quel qu'il soit, puisse y germer...

                                    Gustave Thibon (l'ignorance étoilée)


6 juin 2008

"Papa Haydn"

20060702125203_Joseph_Haydn   


    L'oeuvre de Joseph Haydn n'est pas de celles qui suscitent la passion ; Goethe, dans Art et Antiquité, lui a consacré quelques pages où s'exprime avec clarté l'impression de beauté sereine qu'elle fait naître :
    «
 Depuis près de cinquante ans, la pratique et l'audition de ses oeuvres m'ont chaque fois communiqué une sensation de plénitude. A leur contact, je ressens une tendance involontaire à faire ce qui me semble être le bien et comme devant plaire à Dieu. Ce sentiment est indépendant de ma réflexion, et la passion n'y a aucune part. Je pense là au reproche qu'on fait communément à Haydn : sa musique manquerait de passion. A quoi je réponds : l'élément passionnel en musique, comme dans tout les arts, a d'autant moins d'importance que c'est celui qui est le plus facilement perceptible. Il n'est pas essentiel, c'est le produit d'un hasard. Selon les anciens, il masque la nature profonde des choses et altère la beauté. Si certains théoriciens, pensant en méditerranéens, ont cru devoir ériger le passions en condition de tout art, certes, personne ne peut les en blâmer, nous moins que d'autres, qui ne vivons pas sous leurs latitudes. Car Haydn est bien à nous : enfant de nos contrées, il fait sans exaltation ce qu'il fait. D'ailleurs, que pourrait-il exalter d'avantage : tempérament, sensibilité, esprit, humour, spontanéité, douceur, force, enfin les deux signes mêmes du génie, naïveté et ironie, tout cela est déjà son bien propre. Si toutes ces caractéristiques, inconcevables sans une profonde chaleur humaine, sont bien les éléments constitutifs de son être, saluons son art comme antique dans le meilleur sens du terme. Son caractère moderne n'a par ailleurs été, à notre connaissance, jamais contesté par personne : cela serait difficilement défendable, puisque toute la musique moderne repose sur lui.
   
« C'est en partant de là qu'on pourrait établir si ces caractéristiques ne sont pas celles-là mêmes qui l'ont poussé a négliger le théâtre. J'ai toujours souhaité pour ma part pouvoir dire, aussi sincèrement et aussi chaleureusement que je le ressens, que l'accord parfait qui exprime son génie n'est rien moins que la tranquille résonance d'une âme née libre, claire et chaste. Du reste, je ne suis pas le seul sur lequel ses oeuvres produisent cet effet, et si l'on pouvait m'opposer des exemples du contraire, ses symphonies et ses quatuors sauraient me protéger : c'est là son bien propre,  et personne ne l'a jamais surpassé dans ce domaine. Ces oeuvres sont la langue idéale de la vérité : chacune de leurs parties est nécessaire à un ensemble dont elle est partie intégrante, tout en vivant de sa propre vie. On peut peut-être renchérir sur ces oeuvres, on ne peut les surpasser. »

salon_Haydn

Extrait de la symphonie n°31 de Haydn:









20 mai 2008

Moralement correct

moralement_correctIl n’y a pas si longtemps, tous les enfants étaient élevés selon des valeurs plus ou moins identiques, quels que soient leur niveau social ou les idées de leur famille. Il y avait certes une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale que l’instituteur dispensait à l’école ressemblait à celle que le curé enseignait à l’église : se soumettre à un principe supérieur (Dieu ou la patrie), respecter ses parents, ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir. Dans la pratique, bien sûr, ces commandements n’étaient pas nécessairement observés. Ils restaient cependant la norme que tous reconnaissaient.
A un moment qu’on situera entre les années 1960 et 1970, cette morale commune a volé en éclats. Les bouleversements sociaux que la France a connus alors (fin du monde rural, développement des villes et des banlieues, société de consommation, immigration de masse), conjugués au renversement des idées qui s’est produit dans toute l’Europe occidentale (déchristianisation, révolution des mœurs, relativisme du Bien et du Mal, multiculturalisme), ont transformé les mentalités.
Nous n’avons plus de morale commune, mais il nous reste le moralement correct. Tout entier fondé sur les prérogatives de l’individu, ce discours prône le principe de plaisir et l’obligation du bonheur, prêche le droit à la différence et le devoir de tolérance, exalte la transgression des codes et la liberté de chacun à choisir ses propres règles. Dès lors, la question est de savoir si vivre ensemble reste possible. Car, de l’école à la famille, de la rue à l’entreprise, le moralement correct mine le lien social.
Pour en sortir, il faudra bien renouer avec la bonne vieille morale. Cela est vrai pour les enfants, mais aussi – et peut-être – d’abord pour leurs parents.

28 avril 2008

Sur le monde moderne






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    Nous sommes les derniers, presque les après-derniers. Aussitôt après nous, commence un autre âge, un autre monde, le monde de ceux qui ne croient plus à rien, qui s'en font gloire et orgueil. Aussitôt après nous, commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesseront pas de nommer, le monde moderne, le monde qui fait le malin, le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n'en remontre pas, de ceux à qui on n'en fait pas accroire, le monde de ceux à qui on n'a plus rien à apprendre (...), le monde de ceux qui n'ont pas de mystique et qui s'en vantent.
    Qu'on ne s'y trompe pas et que personne, pas conséquent, ne se réjouisse, ni d'un côté, ni de l'autre. Le mouvement de dérépublicanisation (au sens de "res publica") de la France est profondément le même que le mouvement de déchristianisation. C'est ensemble un même, un seul mouvement profond de démystification. Une même stérilité dessèche la cité et la chrétienté, la cité politique et la cité chrétienne, la cité des hommes et la cité de Dieu. C'est proprement la stérilité moderne. Que nul donc ne se réjouisse voyant le malheur qui arrive à l'ennemi, à l'adversaire, au voisin, car le même malheur, la même stérilité, lui arrivent.
    Le monde moderne ne s'oppose pas seulement à l'ancien régime français, il s'oppose, il se contrarie à toutes les anciennes cultures ensemble, à tous les anciens régimes ensemble, à toutes les anciennes cités ensemble, à tout ce qui est culture, à tout ce qui est cité. C'est en effet la première fois dans l'histoire du monde que tout un monde vit et prospère, paraît prospérer contre toute culture. Que l'on m'entende bien: je ne dis pas que c'est pour toujours. Cette race en a vu bien d'autres. Mais enfin, c'est pour le temps présent. Et nous y sommes.
    En ce monde moderne, tout le monde est moderne, et même ceux qui combattent le moderne, et encore plus ceux qui sont investis pour le combattre et qui ne le combattent pas. Cette affreuse pénurie du sacré, c'est sans doute la marque la plus profonde du monde moderne.

                                            Charles Péguy, "Notre jeunesse"

21 mars 2008

Prière du VENDREDI SAINT

Coeur de Jésus dans lequel se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la connaissance scientifique, Ayez pitié de nous !

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Je te vénère, ô sainte Croix portant les Membres sacrés de Notre-Seigneur et rougie de Son Précieux Sang.

Je Vous adore, ô mon Dieu, cloué à la sainte Croix par amour pour moi.

Jésus, j'ai confiance en Vous !

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crucifixion

Celui qui, à genoux, récitera cette prière 33 fois, devant l'image du Christ crucifié, le jour du Vendredi Saint, aura délivré 33 âmes du Purgatoire. (Avec approbation de l'Eglise).

Cette prière n'est pas limitative à 33 fois, elle peut être récitée par multiples de 33, soit 66, 99, 132 fois, etc.


21 janvier 2008

Hommage à Louis XVI

En ce jour anniversaire de la mort de Louis XVI. Souvenons-nous de ce bon roi et rendons-lui hommage.

Testament de Louis XVI


louis_xvi_1Au nom de la Très Sainte Trinité du Père du Fils et du Saint Esprit, aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre vingt douze Moi Louis XVIe du nom Roy de France étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Procès, dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.

Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes quelqu’indignes que nous en fussions et moi le premier.

Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l’Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.

Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchire l’Eglise de Jésus Christ mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Eglise Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l’Eglise suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.

Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à les détester, à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Eglise Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur, je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j’aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.

Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

Je pardonne de tout mon cœur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m’ont fait beaucoup de mal.

Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les Liens du Sang ou par quelqu’autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu ,particulièrement de jeter de yeux de miséricorde, sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Eternité, je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sure que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve, qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi, je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.

Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé, d’un côté si j’étais seulement touché de l’ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux à leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés, je les prie d’en recevoir tous mes remerciements, dans la situation où sont encore les choses, je craindrait de les compromettre si je parlais plus explicitement mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.

Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. De Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes, je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tant lieu de me louer depuis qu’il est avec moi comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune.

Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi, j’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi. Fait en double à la tour du Temple le vingt cinq décembre mil sept cent quatre vingt douze.

 

LOUIS




14 janvier 2008

L'oraison selon saint Alphonse de Liguori

Qu'une âme se garde bien d'abandonner l'oraison quelle que soit la peine, le dégoût qu'elle puisse rencontrer dans la pratique de cet exercice : car l'abandonner serait s'exposer à perdre sûrement Dieu. Dût-elle ne pouvoir dire que ces mots : "Mon Dieu, secourez-moi ; mon Jésus, miséricorde !" Son oraison serait excellente et lui serait très profitable.
Sans l'oraison, l'âme est privée de lumière. Les vérités éternelles, étant des choses toutes spirituelles, ne peuvent être connues des yeux du corps, mais seulement des yeux de l'esprit : elles ne se perçoivent que par la pensée et la réflexion. Les personnes qui ne font point oraison ne voient pas ces vérités ; dès lors, elles ne comprennent pas l'importance du salut, ni ne savent les moyens à prendre pour y parvenir. Saint Bonaventure compare encore l'oraison à un miroir qui nous montre toutes les taches de notre âme ; et sainte Thérèse, écrivant à un évêque, disait : "Nous croyons quelquefois n'avoir aucune imperfection, mais Dieu vient-il à dessiller les yeux de notre âme, comme il a coutume de le faire dans l'oraison, nous en découvrons bientôt un grand nombre." Sans l'oraison, on n'a pas la force nécessaire pour résister aux ennemis de notre salut et pour pratiquer la vertu. L'oraison produit sur notre coeur ce que le feu produit sur le fer ; quand le fer est froid, il est résistant et difficile à travailler,  mais si on le soumet à l'action du feu, il s'amillit et devient malléable sous le marteau du forgeron. Le péché a rendu notre coeur dur et indocile ; mais grâce à la douce influence de l'oraison, il devient tendre et docile. "L'oraison, dit saint Ignace de Loyola, est le plus court chemin pour atteindre à la perfection." Le progrès dans la perfection est proportionné au progrès dans l'oraison.
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Méthode d'oraison selon saint Alphonse de Liguori

L'oraison comprend trois parties : la préparation, la méditation, et la conclusion.

I. Préparation

Tout d'abord disposez et votre esprit et votre corps à entrer dans un saint recueillement. Efforcez-vous de fixer votre attention ; n'abandonnez pas votre esprit à ses caprices. Dans la préparation on fait trois actes :
1) Acte de foi en la présence de Dieu, acte d'adoration. - Je crois, ô mon Dieu, que vous êtres présent là où je suis, et je vous adore de tout mon coeur.
2) Acte de contrition. -Ah! Mon Dieu, souveraine majesté, j'ai honte de paraître en votre présence : car bien des fois je vous ai offensé, en préférant à votre grâce un indigne plaisir, un sentiment de colère, un peu de terre, un caprice, un rien. Pardon, ô Jésus, au nom de votre sang répandu pour moi, je me repens bien sincèrement des outrages que je vous ai faits.
3) Acte de demande. -Père éternel, pour l'amour de Jésus et de Marie, donnez-moi vos lumières dans cette oraison, et faite qu'elle soit pour moi une source de grâces. On se recommande ensuite à la sainte Vierge par un Ave, ainsi qu'à saint Joseph, à son ange gardien, à son saint Patron. Que ces actes dit saint François de Sales, soient fervents, courts, afin de passer aussitôt à la méditation.

II. Méditation

Il est bon dans son oraison de se servir d'un livre de méditations, surtout dans les comencements. Il faut s'arrêter aux passages qui nous touchent davantage : il n'est pas absolument nécessaire de lire toute la méditation. Mais, comme dit saint François de Sales, "il faut en cela imiter les abeilles qui s'attachent à une fleur tant qu'elles trouvent du miel à sucer, et qui volent ensuite sur une autre." Saint Thérèse pendant dis-sept ans a agi ainsi : elle lisait un peu, puis méditait ; telle une colombe qui après avoir aspiré un peu d'eau, lève les yeux vers le ciel.
L'utilité de l'oraison consiste surtout :
1) Dans les affections. -Si après avoir médité un point, vous éprouvez quelque bon sentiment, élevez votre coeur à Dieu. Faites des actes d'humilité, de confiance, de remerciement, mais surtout des actes de contrition et d'amour : les actes de contrition et d'amour sont une chaîne d'or qui unit l'âme à Dieu. Dites par exemple : mon Dieu! je vous aime de tout mon coeur. Je ne veux que votre bon plaisir. Disposez de moi et de tout ce qui m'appartient, comme bon vous semblera.
2) Les prières. -Il est très utile, et peut-être préférable à quoi que ce soit, de faire de fréquentes prières dans l'oraison. On demande à Dieu les lumières dont on a besoin, la résignation, la persévérence, mais par dessous tout, son saint amour.
3) Les résolutions. -En terminant son oraison, il faut prendre une résolution spéciale, par exemple : de supporter les souffrances qui nous viennent de telle ou telle personne ; de se mortifier sur tel ou tel point. On doit renouveler la même résolution jusqu'à ce qu'on ait fait disparaitre ce défaut ou qu'on ait acquis cette vertu.

III. Conclusion

1) Remerciez Dieu des lumières que vous avez reçues.
2) Proposez-vous d'être fidèles à vos résolutions.
3) Demandez au Père éternel, au nom de Jésus et de Marie, la grâce de le persévérance.
Recommandez à Dieu, en terminant, les âmes du purgatoire ainsi que les pécheurs.


                                         Saint Alphonse de Liguori

13 janvier 2008

Vox sua

A l'encontre de beaucoup d'idées reçues, voici ce que nous dit un éminent scientifique sur l'Eglise durant la seconde guerre:


Einstein

«L'Eglise catholique a été la seule a élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté. Jusqu'à cette époque, l'Eglise n'avait jamais retenu mon attention, mais, aujourd'hui, j'exprime ma grande admiration et mon profond attachement envers cette Eglise qui, seule, a eu l'inébranlable courage de lutter pour les libertés morales et spirituelles...»

                                                              Einstein

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